Après tout ce que j'ai pu dire, après tout ce que j'ai pu écrire - sur nos deux vies qui s'entrecroisent.

Un mal de coeur qui ne devrait pas exister. T'étais mon Ange. Peut être pas celui qui veillait sur moi quoiqu'il arrive, mais celui à qui j'aurais pu tout dire, celui avec qui j'aurais pu partir du jour au lendemain. T'étais le seul, l'unique, que j'aurais compris, que j'aurais pardonné, le seul avec qui tout était possible. Je sens ces maux dans mes veines. On se dit tellement que le mal s'estompe. Cette fois la, il s'accentue, il augmente au fur et à mesure que le temps passe. Il ne cesse de me hanter. Je le ressens jusque dans mes veines, au point que je suis incapable de le cacher. Moi qui sait si bien cacher les choses qui font mal. Moi qui arrive si facilement à oublier le moindre mal. Tu m'as touché en plein coeur. Si tu savais comme tu me manques.

Les larmes coulent si facilement ce soir.

Déconnecte toi. Laisse le sommeil agir. Ne te bats plus contre. Lorsque on fuit ses pensées pour se réfugier dans un monde fictif, elles nous rattrapent de toute façon. J'ai tant écrit sur nos deux vies qui s'entrecroisent. J'ai tellement voulu préserver ce que je n'ai jamais eu avec personne d'autre. Un lien si intense que rien ni personne ne pourrait faire céder. Donne moi la réponse. Que se passe t-il dans ton putain de coeur. Quels sont tous ces reproches. Tu es comme une bombe à retardement. Sans doute que tu gardes bien cachées ces coupures, et que ce n'est seulement quand elles deviennent trop nombreuses, trop profondes, et trop dures à supporter que tu te mets à crier de douleur. Ce soir là, tu aurais du crier ce que tu ressentais, réellement. Tu m'as fait si peur, je ne comprend même pas pourquoi tu m'en veux tant, pourquoi tu me parles de jeu, alors que ça n'a jamais été ça pour moi. Je ressens tout. Je te connais si bien.

"On ne dit pas les choses, on les fait ressentir." C'est ce que tu criais. Je ne suis pas de cet avis. On abandonne pas de cette façon. On tire les choses au clair, on explique, on s'explique s'il faut s'excuser. Je ne te demande pas de tout me dire. Je te demande de m'aider à comprendre pourquoi. Pourquoi tu as dit tout ça. Pourquoi tu as fait ça. Pourquoi t'es gravement parti en couille. Est ce que toi tu penses à ce que je ressens. Est ce que toi tu comprends, est ce qu'au fond de toi tu reconnais ce qu'il se passe. tu sais tout le mal que tu m'as fait. Est ce que ta main dans la mienne, cette phrase que tu as prononcé était réelle - ou n'était qu'un triste cauchemar. wake me up, I supply.

"S'éloigner". Pourquoi. Je ne peux pas vivre sans ressentir ta présence. Je ne peux pas vivre sans avoir de tes nouvelles, savoir comment tu vas, ce que tu fais. Tu n'as pas le droit de décider que ma vie soit un enfer. T'as pas le droit de me laisser. Egoiste, c'est sur que ça l'est. Aussi parce que tu sais que sans toi je ne les verrai plus. Tu l'as fait pour ton bien, t'as pété un cable pour ton bien, sans voir les conséquences, tu as voulu qu'on s'éloigne parce que "c'est mieux pour toi, pour moi, pour la famille." J'ai à peine eu le temps de comprendre, à peine eu le temps de te serrer une dernière fois dans mes bras, de serrer ta main puis de les lacher d'un seul coup, de partir sans me retourner. Je n'ai rien vu venir. Qu'on s'éloigne? Mais t'as pensé au vide que tu laisses dans mon coeur?. C'est comme si j'étais suspendue au dessus du vide et que tu forçais mes mains à se détacher.

Le pire dans tout ça, et c'est sans doute ce qui me fait le plus mal, c'est que rien ne sera plus jamais comme avant. Que je ne pourrais jamais savoir ce qu'il se passe réellement dans ta tête. Tu mets tant de barrières, t'es si différent quand tu es avec moi et quand tu ne montres rien face aux autres. Voilà le pire.

Je veux comprendre. J'ai besoin de comprendre. Tout & n'importe quoi. Mais surtout les gens. Je me mets constamment à leur place, j'essaye de m'imprégner d'eux pour savoir ce qu'ils ressentent, pourquoi ils font ce qu'ils font. Et en ce qui est de toi, je ne pourrais jamais ressentir ce que tu ressens. Je ne pourrais jamais savoir. Parce que tu ne te laisseras jamais faire. You're like me, Intouchable. Insaisissable.

Tu me manques tellement. Sans toi à mes côtés, c'est comme un manque de couleur. Et la couleur dans ma vie est essentielle, indispensable. Ce soir là, j'ai perdu la moitié de ce que j'étais devenue. C'est toi qui me l'avait donné, & c'est toi qui me l'a repris. Je ne tiens plus debout. Understand it or never come back. Je suis proche d'abandonner, la pression est trop forte. Je vais lâcher prise alors que je sais qu'il n'y a que le vide qui m'attend en dessous. Reprend ma main. Laisse ce lien qui nous tenait tant et que personne ne pouvait briser, t'envahir à nouveau. Ressens encore ce qu'on a pu vivre dans tes putains de veines. N'oublie pas, rattrape tout ça. Je t'en supplie.

ça n'est plus qu'à toi de jouer maintenant, je me sentais si coupable de ne pas te donner de nouvelles, j'ai jamais eu assez de cran pour te laisser tomber après tout ça. T'as voulu tout lâcher. Tous mes sentiments se mélangent. Je n'arrive même pas à y croire. Une envie de vengeance, une haine inconsidérable dans les veines, et pire que tout, cette putain de tristesse qui brise tous les autres émotions que je pourrais ressentir, quoiqu'il m'arrive. Le pire dans tout ça, c'est quand j'ai senti tout cet amour que je te donnais, comme gaché. Tout cet amour réel , à n'en plus finir... Comment ne pas se sentir trahi. Comment ne pas ressentir de la haine. Je t'aurai confié ma vie François. Simplement parce que quand je te regardais, plus rien n'avait d'importance apar ce sourire, ces rires. Le simple fait que tu portes ce regard si doux sur moi suffisait à me faire passer la plus belle des soirées. On était comme deux inséparables parce qu'on s'était crée un monde rien qu'à nous, on avait fait de nos vies, deux chemins inséparables. `Je t'en supplie. Aide moi. T'es mon Amour d'amitié, aide moi à respirer.

Une bombe à retardement.

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